La naissance d’un enfant est un événement social important pour les Omanis au cours duquel la  famille tout entière se réunit, félicite les parents et offre des cadeaux.

Il  est coutume de glisser de l’argent dans les langes du nouveau-né. La jeune mère accueille les visiteurs dans la maison de ses parents, dans laquelle tout le monde s’est déjà préparé à l’heureux événement.

Les rituels entourant la naissance d’un enfant  sont  influencés par des  rites religieux. Après sa naissance, on donne un bain à l’enfant et on lui maquille les yeux avec du khôl, une pâte à base de cendre d’encens et ressemblant à notre mascara. Jadis, le cordon ombilical était enterré. À cet effet, des lieux bénis étaient sélectionnés selon une ancienne coutume.

Une autre ancienne coutume en Oman veut que l’on plante un dattier pour chaque  nouveau-né de sexe masculin. Ce dattier pousse lentement et devient l’arbre personnel de l’enfant. Comme les dattiers vivent à peu près aussi longtemps que les hommes, ils peuvent empêcher que leur propriétaire meure de faim.  Ils sont une sorte d’assurance-vie traditionnelle.

Immédiatement après sa naissance, on frotte les mâchoires supérieure et inférieure de l’enfant avec des dattes mâchées, on lui chuchote ensuite l’appel à la prière dans son oreille droite et le début de la prière dans son oreille gauche pour le protéger du diable selon les enseignements du Prophète.  Le septième  jour après sa naissance, on lui rase la tête, on pèse ses cheveux et on fait don de l’équivalent de son poids en argent. Pour  un garçon, il convient d’abattre deux animaux et un seul pour une fille. C’est ce jour-là que l’on donne également  son nom à l’enfant. La famille  se réunit pour un repas – le nasika. Les petits musulmans doivent être circoncis ce jour-là. En Oman, la circoncision doit obligatoirement se faire en milieu hospitalier. La loi interdit l’excision des filles.