Les rituels funéraires sont basés sur les enseignements religieux et varient légèrement en fonction du groupe ethnique et de ses pratiques traditionnelles. Tout le monde s’accorde cependant pour dire que la dignité de la personne décédée doit être respectée, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.
Les rituels commencent par le lavage du mort qui est ensuite parfumé et enveloppé dans un linceul blanc. Les hommes portent la civière sur leurs épaules jusqu’au cimetière où l’assemblée prie pour le mort. Elle demande à Allah d’accorder son pardon à ce dernier, de faire preuve de miséricorde à son égard et prie pour qu’il fasse son entrée au paradis.
Le corps est ensuite porté jusqu’à la tombe qui consiste en une fosse de la taille du mort où il est déposé et recouvert de pierres afin que ni boue ni terre ne le recouvre directement. C’est alors seulement que l’on remplit la fosse de terre.
Généralement, la tombe n’indique pas l’identité de celui qui y est enterré. Le marquage de la tombe par de simples pierres dressées verticalement donne cependant des indications sur le sexe de la personne enterrée.
Deux pierres dressées de chaque côté de la tombe indiquent la dernière demeure d’un homme et une troisième pierre au milieu celle d’une femme. Toutefois, certaines personnes inscrivent le nom du décédé sur une pierre ou sur une petite tablette dont les inscriptions s’effacent ensuite avec le temps. Les Omanis ne viennent que rarement sur la tombe de leurs proches. L’entretien des tombes, dans le sens du culte des morts des chrétiens, n’est pas prévu dans l’islam.